A la base de tout comportement, il y a une intention positive

La PNL pose question. Certains de ses présupposés, comme celui-ci est compliqué à admettre. Et pourtant, il va permettre de comprendre les motivations de certains actes. Nous savons maintenant que nous ne sommes pas nos comportements (lien) mais que certaines situations nous poussent à adopter une attitude parfois bien loin de nos valeurs. A la télévision, dans nos villes, des actes sont commis qui dépassent l’entendement. Plus près de nous encore, à l’école, dans nos maisons aussi, certains agissements posent question sans que, dans un premier temps, nous ne puissions en comprendre les raisons profondes.

A la base de tout comportement, il y a une intention positive

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Vous avez bien lu ! À la base de TOUT comportement, il y a une intention positive. Heu oui je veux bien l’entendre mais vraiment tous les comportements ? Et à quoi ça m’avance de savoir ça ?

Oui vraiment tous, même les pires ! Mais attention ! Le savoir, le comprendre ne vaut EN AUCUN CAS le cautionner. Ce n’est pas parce qu’on cherche l’intention positive qu’on va trouver son expression bonne et acceptable. Comment croire que des êtres qui tuent de sang-froid peuvent agir avec une intention positive ? Comment admettre que celui qui s’introduit chez nous pour nous dépouiller le fait avec une intention positive ? Que vous choisissiez de pardonner ou de ne jamais oublier, la PNL est là pour nous aider à comprendre. Comprendre que nous ne sommes pas forcement responsable de ce qui arrive, admettre que chaque être a le droit de s’exprimer mais que, malheureusement, c’est la mise en œuvre, le choix du comportement, de l’acte qui, dans ces cas, est déviant.

Chaque acte que nous posons, positif ou négatif est mû par un besoin que nous devons combler. Besoin d’aider, besoin de paraître, besoin d’exister. Mais aussi, besoin de se rassurer, d’appartenir à un groupe, à une cause.

Sans entrer dans les cas extrêmes de terrorisme ou de vol organisé, il y a, dans cette violence journalière dans nos cours d‘école, en rue ou même à la maison, lorsque la crise est là et que les gestes et les mots deviennent des armes, une intention positive. Mais laquelle ? Pourquoi les mots ne trouvent-ils plus de sens à leurs yeux, les poings sont-ils devenus communication ou ces mots, toujours là, représentent-ils le moyen ultime pour rabaisser, blesser, réduire au silence l’autre ? La question à se poser est de savoir ce que vit l’enfant violent, l’adolescent ou vous et moi ! L’ego humain est parfois complexe. Le but de ces actes, de ses comportements est parfois d’appartenir à un groupe, mais aussi à se faire entendre, remarquer… C’est aussi à certains moments un véritable appel à l’aide. Je ne le cautionnerais jamais la violence quelle qu’elle soit. Mais il y a lieu de s’interroger. Quel est le message que veut transmettre la personne violente, que n’arrive-t-elle pas à exprimer ?

Dans notre propre chef, lorsque nous sentons la colère monter, pouvoir se poser et exprimer avec des mots, calmement, par écrit s’il le faut, est une manière de comprendre pourquoi on en arrive là.

Alors pour clôturer et répondre à la question citée plus haut « à quoi ça m’avance moi de savoir ça ? », je répondrais que ce présupposé permet de ne pas culpabiliser, de ne pas généraliser. Il permet aussi de pouvoir continuer à regarder l’autre de manière positive. Les actes délictueux ne sont que le résultat d’un choix personnel et parfois momentané de certaines personnes. Et quant à savoir ce qui motive certains individus qui semblent trouver du plaisir dans le malheur qu’ils créent autour d’eux, la réponse à l’intention positive est dans la question… Mais lorsque le choix de l’acte est en dehors de toute humanité, le besoin profond ne peut être satisfait par le comportement. Parler des besoins cachés derrière un geste, un mot qui fait mal et rechercher l’intention positive qui n’est autre parfois que le besoin d’être écouté, c’est aussi et surtout une façon d’expliquer à nos enfants qu’il y a des moyens nettement plus positifs pour combler nos besoins et que c’est ceux-là qu’il faut privilégier sans aucune alternative. Frapper, blesser n’a jamais apporté la sérénité, à qui que ce soit.

 

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