Chaque personne a, en elle, les ressources nécessaires pour obtenir ce qu’elle veut.

Comme nous l’avons abordé jusqu’ici, nous savons maintenant que les outils qui composent la PNL facilitent le dialogue et la communication en général avec les autres et avec nous-même. C’est cette dernière relation que nous allons aborder à partir d’aujourd’hui en se focalisant sur nos objectifs.

Nous le constatons chaque jour, notre corps dialogue avec nous. Le stress, le plaisir, la fatigue se retrouvent exprimés au travers de la maladie (MAL a DIT), l’énergie ou l’incapacité de bouger.

D’autres signes, beaucoup plus discrets, nous signifient aussi le chemin à prendre. De l’enfant à l’adulte, un objectif est souvent montré du doigt. C’est ça que je veux ! Et c’est notre index qui montre à l’interlocuteur l’objectif à atteindre.

Prenez le temps de regarder votre main. Trois de vos doigts, le majeur, l’annulaire et l’auriculaire pointent eux… dans votre direction. Comme pour vous dire…

Tu as la responsabilité de ta réussite !

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Chaque personne a, en elle, les ressources nécessaires pour obtenir ce qu’elle veut.

Croire en ses possibilités, plus facile à dire qu’à faire ? Parfois, oui !! Ça s’appelle la confiance en soi. Si moi, en tant que parent, je ne crois pas que mon enfant puisse réussir, il y a de fortes chances qu’il éprouvera d’énormes difficultés. Par contre, si nous lui montrons que nous avons confiance en lui, le champ des possibles lui est ouvert !!           Des études en psychologie ont étudié le phénomène.

L’effet Pygmalion… c’est ça ! Et c’est valable pour soi-même. Oui, nous nous sommes construits sur des règles et parfois sur des croyances limitantes, parce que nos parents, la société dans laquelle nous vivions ne pensait tout simplement pas possible la réalisation d’une action. Nous en avons aussi construit nous-même au travers de nos expériences. J’ai raté trois fois … pourquoi réussirais-je à la quatrième ? Les maths, c’est pas mon fort, je suis nulle ! Et voilà comment on se bloque bien involontairement. Chacun d’entre nous a ses limites, mais celles-ci sont faites pour être franchies ou tout au moins, reculées. Si je passais du « ce n’est pas possible » à « comment rendre accessible ? », transformais le « oui mais » en « et si »… et commençais par évaluer mon projet ? Et si je m’informais sur ce que les autres ont déjà fait dans ce domaine ? Ce sont de premières pistes pour ouvrir la fenêtre.

Mais pour la porte, il faut chercher en soi. Quelles sont vos compétences même les plus petites ? Que savez-vous faire de chouette ? Vous avez envie d’ouvrir une maison d’hôte ? Oui mais… je ne sais pas gérer un budget, oui mais ça coûte beaucoup d’argent, oui mais si ça ne marche pas, c’est fini oui ???

Et si, dans vos connaissances vous avez un amoureux des chiffres, et si vous savez coudre, décorer, bricoler, cuisiner et si vous aimez discuter, communiquer, négocier… vous avez des ressources personnelles internes et externes pour réussir votre projet !!

Et la PNL dans tout ça ? Pour définir un objectif et le réussir, la PNL nous dit qu’il faut le formuler de manière positive, le plus précisément possible et de vérifier s’il est sous notre contrôle.  La réussite doit impérativement dépendre de vous à 80 %.

OK ! Et on fait comment ? Si votre objectif est décrit avec une grande précision, vous aurez immédiatement listé ce dont vous avez besoin pour y arriver. Dans cette liste, que pouvez-vous prendre en charge vous-même ? Y a-t-il des personnes-ressources sur lesquelles vous pouvez vraiment compter pour vous apporter un complément d’information ? Pour faire diminuer le coût de l’aménagement, je ferai bien les coussins des sièges de jardin mais je ne sais pas coudre… Quelqu’un dans mes proches peut-il me prêter une machine et m’expliquer comment faire ? Existe-t-il une mini formation pas chère que je puisse suivre ? Augmentez votre capital de compétences ! Celui qui ne demande pas, n’obtient pas.

Voici pour terminer une structure PNL de définition d’un objectif.

  1. Qu’est-ce que je veux ? (en termes précis et positifs)
  2. Dépend-il en grande partie de moi ? (faites un tableau sous mon contrôle – ce que je peux prendre en charge / hors contrôle- le bon vouloir des autres, la météo…) Si vous avez des limites, listez les possibilités de contourner la difficulté !
  3. Le contexte : avec qui, quand, où, dans quel délai (raisonnable, pas trop long ni trop court), dans quel cadre (famille, loisir, professionnel)
  4. Le premier test. On visualise, on se projette dans l’avenir. A quoi  saurais-je que j’ai atteint mon objectif ? qu’est-ce que je verrai, dirai, sentirai ? Quels sont les critères qui me diront que je réussis ? A quoi  saurais-je que je suis sur la bonne voie ?
  5. L’Ecologie : quel est l’impact de la réalisation de votre projet sur votre vie et celle des autres ? L’objectif est-il sans conséquences (en interne et en externe) pour moi et en externe pour les autres ?
  6. Mes ressources personnelles : lister celles dont je dispose actuellement et celles que je dois acquérir en interne. En externe, mon portefeuille de relations, les aménagements et équipements existants…
  7. N’hésitez pas à réactualiser votre projet. Il risque de faire mauvais et c’est dehors ? Prévoyez un autre endroit. Vous voulez perdre du poids et les communions arrivent ? Modifiez vos menus de la semaine ou prévoyez une petite séance pour brûler les calories (vous n’aimez pas le sport ? Laver les fenêtres fera l’affaire !) bref, listez les obstacles au projet et prévoyez des solutions de rechange.
  8. Tracez la ligne du temps et décrivez ce qui doit être réalisé à chaque échéance. Découpez en étapes et lorsqu’elles sont réussies, récompensez-vous !! Chaque date sur la ligne doit faire l’objet d’une description précise des actions à mener.
  9. On se motive : que va vous apporter, en plus de la réussite de votre objectif, ce projet qui vous tient à cœur ? Pourquoi est-ce important pour vous de l’atteindre ? Et si, après cette introspection, votre objectif vous semble un peu compliqué, n’hésitez pas à le reformuler pour atteindre plus vite votre but ! Dans le cas de la maison d’hôte, si vous en avez la possibilité, ouvrez une chambre chez vous… vous gagnerez en expérience et mettrez de l’argent de côté !
  10. Le prix à payer. Pas en dollars !! en Temps, en Energie. Est-ce que votre but en vaut la peine par rapport à vos valeurs ?
  11. On termine en évaluant la cohérence par rapport à soi-même ? En quoi le fait d’atteindre cet objectif va-t-il dans le sens de l’humain que je veux être, devenir ou redevenir ?

Ça prend du temps, mais expérience faisant foi, ça fonctionne !!