Etroitement lié au présupposé 6, cette nouvelle proposition booste notre confiance en soi. Oui, nous avons des ressources en nous, parfois même insoupçonnées, qu’il faut identifier. Oui, nous sommes uniques et différents. Et si l’un d’entre nous a réussi dans un domaine, rien ne nous empêche d’y arriver nous aussi, si nous le voulons vraiment.
Il est possible de reproduire les réussites des autres
Dans le monde réel, les limites à l’apprentissage n’existent pas. Seule notre petite voix intérieure, construite sur la prise en compte du regard des autres, de leur vision des choses, d’expériences négatives, peut nous bloquer. Or, nous savons maintenant que la carte n’est pas le territoire, que ma réalité n’est pas celle de mes parents, mes amis, mes enseignants et que s’ils n’ont pas cru en mes possibilités, c’est parce qu’ils n’avaient pas les clés pour me décoder et que l’intention positive dans leur comportement limitateur cherchait à me protéger d’un monde qui leur échappait.
Si le pourquoi de nos actions futures, de nos envies, de nos objectifs est intéressant côté psychologique pour identifier nos freins, la PNL s’axe plutôt sur le comment. Et donc sur le processus. Comment cette personne a-t-elle réussi à atteindre son objectif, qu’ai-je en commun avec elle ?
Cette démarche est à la base de la PNL. Bandler et Grinder, lors de leurs recherches, ont mis en lumière certains comportements communs aux super communicateurs, des médecins, mais aussi des personnes sans formation particulière mais capables d’établir une relation et une communication efficace avec des personnes réputées difficiles. C’est ainsi qu’ils ont créé la modélisation, une technique permettant de structurer le processus d’une réussite pour permettre de la rendre accessible à tous.
La PNL cherche avant tout à identifier et décrypter un comportement de réussite et comprendre en quoi il diffère d’un autre comportement habituel. Ce sont parfois des attitudes, un positionnement dans l’espace ou une manière de penser qui fait la différence.
Mais observer une seule personne, une seule réussite ne suffit pas. En comparant les chemins qui ont conduit à la réussite de plusieurs personnes, nous nous rendrons très vite compte qu’il existe de nombreux points communs dans la manière d’aborder le défi, quel que soit le domaine abordé. Le reste, les différences, appartiennent aux compétences individuelles et personnelles.
En reproduisant le comportement commun observé dans les différents profils étudiés, il sera plus facile d’atteindre le but recherché. Vous pourrez alors déceler les compétences internes qui vous manquent et les acquérir, soit en vous formant, soit en modifiant votre point de vue. Aborder un mur par un « oui mais » ne vous aidera pas à le franchir. En modifiant votre façon de le percevoir en utilisant « ET si ? » le champs des possibles s’ouvre et vous pousse à envisager à d’autres choix.
La PNL est en évolution constante. Robert Dills, dans mes années 80 a modélisé les niveaux logiques. Ils permettent de mieux structurer les informations découvertes selon l’échelon où le comportement étudié se situe. Six niveaux ont été identifiés : spirituel, identité, croyances, capacités, comportement et environnement.
Concrètement :
Pour permettre la réussite d’un objectif, l’observateur a mis en évidence la confiance en soi que les « gagnants » ont en eux. De cette confiance découle une série de comportements qui, une fois modélisés vont permettre à chacun de nous d’atteindre ses objectifs mais sans identifier le niveau où se situe notre manque de confiance, la reproduction du modèle sera inefficace.
Prenons l’exemple d’un formateur qui, devant un grand groupe, perd ses moyens. Il aura observé que la majorité de ses collègues utilisent des techniques de respiration. Il a beau les utiliser, à différents moments, pour coller au mieux à ses besoins, rien ne se débloque. Il a utilisé un modèle jouant sur son comportement qui, dans ce cas, ne lui est pas d’une grande utilité. Pourquoi ? parce que le niveau sur lequel il a travaillé ne correspond pas à son besoin. En se recentrant sur son identité, il clarifiera sa mission puis en ajoutant ses valeurs (croyances) il retrouvera l’estime de soi qui lui permettra de transmettre ses connaissances avec plus de facilité.